BiG BOY

 

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Chapitre I: Orage

                                                   

Je n'en peux plus de tout ce bruit. J'aurai dû rester seul ce soir. J'avais simplement besoin de me changer les idées en voyant des gens mais cette soirée est plutôt entrain de devenir un chaos. Je ne parviens même plus a compter le nombre de fois ou je suis sorti fumer parce que j'en avais marre des gens, de la musique de merde et des filles qui hurlent lorsqu'elles se parlent a moins d'un mètre. Bref, je suis complètement stoned et j'ai besoin de calme parce que le vibe de la soirée ne m'apporte aucun réconfort. C'est Charles qui m'a invité et il a fallu que je me rendes jusqu'à Laval.Je n'ai pas envie de dormir ici et je ne suis pas du genre a inventer des excuses donc je vais me flex discrètement. Ils ne remarqueront même pas que je suis parti. Je saisis ma veste et sors donc par la porte arrière. Je m'allume une dernière clope en marchant jusqu'à ma voiture. La pluie se met a tomber comme des cordes et ma cigarette se retrouve toute trempée, calice ! Le résultat de ce genre de soirée me laisse avec la pensée habituelle que je suis mieux lorsque je suis seul. Les éclairs ainsi que le bruit du tonnerre me donnent un sentiment paisible. Le chaos que ce temps commence a déployer fait vibrer mon âme. J'ai toujours aimé ce genre de choses. J'entre rapidement dans ma voiture et m'assoies. J'ai l'impression de m'enfoncer dans le siège car mon corps est tout engourdi. Je me calme un peu avant de reprendre la route, histoire de ne pas prendre de risque. Je regarde la pluie tomber sur le pare-brise et je me perds dans mes pensées, comme d'habitude. Les yeux dans le vide, les mains sur les cuisses et la tête penchée sur le côté du siège...

Je m'appelle Thomas Gauthier et je ne sais plus rien. Il n'y a pas si longtemps, je savais tout. J'avais dix-neuf ans, j'étais fou, plein de vie, passionné, amoureux...Le 8 janvier, j'ai eu 20 ans. Peu a peu, les choses se sont mises a changer et ce n'était pas nouveau, évidemment. Le temps passait d'un rythme effrayant et drôlement, tout a changé. Je me retrouve aujourd'hui avec une carapace incassable. Je me sens fort, invincible, froid. Personne ni rien ne peut m'atteindre et je suis fier de le dire. Par contre, suis-je fier de le penser ? Lorsque je me retrouve dans ma whip comme a présent, je peux bien me faire la confidence. Je suis loin d’éprouver un sentiment de fierté par rapport au fait que j'ai perdu l'envie d'aimer malgré mon si jeune âge. Je ne peux plus faire confiance a qui que ce soit. Toutes choses ressemblent a des pièges . Suis-je paranoïaque ? Suis-je trop sur mes gardes ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Lorsque viennent de rares fois ou je me retrouve confortable avec une personne, je pars et reviens.  Je me rapproche et me questionne, puis je deviens distant et c'est étrange. C'est d'une complexité inexplicable, c'est un paradoxe. J'ai toujours su que j’étais compliqué a comprendre et je n'ai jamais vraiment eu d'attentes venant d'autrui par rapport a ce fait. Mon esprit solitaire s'en charge souvent assez bien mais je dois l'avouer, même les âmes les plus indépendantes ont envie de quelqu'un qui puisse viber avec eux parfois, right ? J'ignores si tu me feel ou pas, je m'en fous un peu en fait. Je suis drunk and high mais je pense pouvoir te faire catcher quel genre de gars je suis si tu continues a lire.

 

                                           

 

Suis-je le seul a trouver que lorsque les choses se déroulent parfaitement, la vie ressemble a un film doté d'un scénario naturel ? Si nous devions nous fier au moment présent, je préfère alors l'associer a une pièce de théâtre. C'est de cette manière que j'ai appris l'importance de chaque instant. Par exemple, a l'instant même, je me dis que je devrais déjà être dans mon lit. Pourtant, il n'existe pas de devoir pour chaque chose et tout se déroule parfaitement. La pluie tombe encore et je profite de ce moment pour réfléchir. L'instant présent est un art qu'il faut saisir avec soin et attention car il est une meilleure version d'hier et aura un impact sur demain. Je fais souvent le fou mais une fois seul, j'ai des milliers de livres qui s’écrivent dans ma tête. Parfois, je pense a des choses auxquelles je ne devrais pas. Je ne me considère plus comme quelqu'un ayant eu le cœur brisé car avec le temps, les souvenirs deviennent de plus en plus flous lorsque l'amour se dissipe. Les souvenirs sont souvent la source de mélancolie lorsqu'un amour se fane. Apres tout, la vie fait bien les choses. C'est fou, il n'y a qu'avec moi-même que j'ose parler de ces choses la. Je me murmure des mots de réconfort et je connais la négativité qu'engendre un cercle vicieux. Elle et moi, on était trop différents. Tant de fois, j'ai  tenté de m'adapter a elle mais j'ai échoué. Continuer de vivre dans le mensonge, dans les cachotteries...Je n'y parvenais plus. le manque d'empathie et les malentendus se faisaient de plus en plus heavy. Ce n'était plus de l'amour. On s'endurait en se rendant la vie dure. On se lançait des flèches. On ne faisait plus l'amour, on baisait. En tant que gars, je peux bien affirmer qu'il y a une différence entre vouloir se vider les couilles et partager un moment avec cette fille parce qu'elle n'est pas comme les autres ou elle donne l'impression d'être différente. Je parle d'impression car comme je disais, je ne suis plus certain de quoi que ce soit. Lorsque je suis avec les gars, j’évite d'en parler comme s'il s'agissait d'un sujet tabou. Je déteste partager ce qu'il y a dans ma tête. C'est pourquoi j'adore passer du temps seul. Je médite, je pense, je remets mes idées en place et je retrouve une forme de paix inconditionnelle dans cette solitude. Si les gens savaient tout ce qui se passait dans ce mind, je crois qu'ils se diraient que la folie m'a atteint. Je m'en fous un peu aussi. Je suis comme je suis et j'aime pas mal le fait de pouvoir me distinguer. Le fait de ne pas être un mouton comme beaucoup de gens.

Il est déjà deux heures et cinquante. Je dois retourner a Montréal. Je me redresse difficilement et me prépare au trajet qui m'attend. Ce n'est pas loin et le retour est beaucoup plus motivant malgré le fait que je sois épuisé. C'est l'allée qui a été plus rough. Je ne suis jamais trop hype a l'idée d'aller chiller a Laval même si c'est dans une crib. Je démarre ma voiture en pensant a mon lit qui m'appelle. Comme j'ai hâte d'arriver ! 

Cela fait déjà environs quinze minutes que je suis sur la route et il ne m'en reste pas beaucoup a faire. Comme il est tard, la circulation est assez nice. J'adore la nuit ainsi que ses lumières. Autant celles des étoiles et de la lune dans le ciel durant une marche nocturne que les lumières de la ville. Lorsque je me sentais mort de l’intérieur, c'était de simples choses comme celles-ci qui me donnaient un peu de vie. J'ai toujours su voir la beauté dans chaque chose malgré le fait que je sois difficile et sélectif. Quand je dis ça, les gens disent que ça sonne fife. J'ai jamais su pourquoi ils attribuaient une façon de penser a un mot comme celui-ci, employé de façon péjorative en plus. Les gens s'ennuient a un point qu'ils oublient la notion du ''vivre et laisser vivre''. I mean, on s'en fout tellement. C'est pourquoi je n'ai jamais vraiment aimé me confier. Non pas par peur d'être jugé mais parce qu'au fond, je me dis qu'il n'y a que moi qui se doit de dealer avec de telles choses. Ma tête est bourrée d'idées, d'histoires, d'analyses, d'une tonne d'affaires ! Mais mon visage se fait neutre et mes yeux profonds. Je suis dans une bulle impénétrable. Si quelqu'un réussit a y pénétrer un peu, je flip out. 

 

Enfin, me voici arrivé. Je sors de la voiture et me dirige vers mon appartement. Heureusement que je ne travaille pas demain. Au moins ce n'est pas si terrible. Mon boss est super relax et il n'y a rien de plus cool que de travailler dans une boutique de disques. C'est un environnement assez plaisant puisque j'adore la musique. Qui n'aime pas ça , anyways ? J'aurai bien pu travailler dans un restaurant mais j'ai horreur du rush. Puis comme job d'étudiant, c'est l'idéal ! Je me stationne vite-fait, rentre calmement et me prépare a me diriger vers mon lit. 

 

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Chapitre II: Maux Roses

.e matin,  ce sont les rayons du soleil a travers les rideaux de la fenêtre de ma chambre qui me réveillent paisiblement. C'est une belle journée qui s'annonce !  L'été cette année n'a pas été le plus lit par rapport a la température. La pluie n'a pas cessé de s'emparer des journées du mois d’Août. Cela ne m'a pas particulièrement dérangé mais aujourd'hui, je crois que je vais en profiter pour aller m'acheter quelques trucs. J'ai aussi un projet a remettre pour mon cours de littérature donc je dois m'avancer dans ce livre. Il s'agit de la biographie de Rimbaud. Au moins, ce sont des choses qui m’intéressent car plupart des poètes et des écrivains d'autrefois et d'aujourd'hui je présume, ont un esprit marginal.  Ce sont souvent des gens calmes et introvertis dont les révoltes, les larmes et toute forme d’émotion que l'on ne peut distinguer a l’œil nu se reflète dans leur art. 

 

Je sors doucement de mon lit en étant surpris de ne pas avoir un minimum mal a la tête. Il est vrai qu'hier je n'avais pas bu autant puisque j'avais l'intention de m'en aller aussitôt que le vacarme avait commencé. Je me dirige vers la cuisine et Travis, mon colocataire est en pleine dispute téléphonique avec sa copine. Je ne jugerai pas ses goûts par rapport a la gente féminine mais il est loin d'être sélectif ! Non, non, je ne juge pas par rapport a son physique malgré qu'elle possède le piercing qui ne peut aller qu'a Amy Winehouse, qu'elle a le fameux tatoo du cœur ailé au bas du dos et une grosse feuille de pot  sur l’épaule, qu'elle parle d'un ton tellement loud avec une voix aiguë et que son langage est plus vulgaire que celui de Travis, le gars qui snap tout le temps. Bon d'accord, une fille comme çà, big turn off ! De toute façons ce n'est pas ma girl. Il y a deux semaines, je l'avais croisée au club l'École Privée. Elle s'était fait sortir après s'être fait prendre en flagrant délit en train de donner une fellation a quelqu'un dans les toilettes des gars. J'ai oublié son nom mais son username sur instagram c'est "@choco_d_lover" j'ignore ce que cela veut dire et je n'ose pas trop me l'imaginer. Travis l'a rencontré il y a moins d'une semaine. C'est lui qui m'a montré ses photos et je l'ai reconnue malgré le dog filter . Elle parle déjà d'avoir un bébé métisse comme s'il s'agissait du goal ultime tandis qu'elle ne parvient même pas a s'occuper d'elle même. Je répète a mon  colocataire qui est aussi un bon ami que cette fille n'a pas de conscience mais il répète toujours la même chose: "Yo fam, même une bouzin peut changer !" 

 

Pendant qu'il entame sa conversation, je me prépares un café et des toasts. J'ai le temps de terminer mon déjeuner et le brouhaha n'en tire toujours pas a sa fin. Je prends donc une douche et me prépare sans pression. En sortant de la salle de bain, j'entend Travis grogner.

Travis:-Yo, tchip , fucking hoe man !  J'savais gee !  j'aurai du t'écouter ,fuck bro ! 

Moi:-What's up, bro ?

Travis:-Yo comment tu m'dis, Dave me call pour me send des photos de la thot  dans le snapchat d'un patnais  et mamzelle commence a cry puis me dire que c'est pas vrai. Yo , j'ai la preuve devant les yeux et elle a l'audace de me prendre pour un idiot ! Bon dieu voit , c'est fini, yo c'est fini ! 

Moi:-Yo, to be honest ça a jamais vraiment commencé la...

Travis:-Tu t'crois drôle, gee ?

Moi:-Yo t’inquiètes pas bro, tu mérites mieux que ça la. Come on, ça faisait une semaine hahaha osti

Travis:-Yeah bro...elle était même pas giouanyways.

 

Je sais que Travis va vite s'en remettre. Je ne comprends toujours pas comment il a pu s'imaginer rester avec celle-là. Il est impossible que quelqu'un puisse s'attacher a ce genre de fille. L'amour rend aveugle mais je ne crois pas qu'il l'aimait pour ce qu'elle était. C'était loin d'être réel. Mon ami est pas cave , quand même ! C'est un hood boy avec un mindset de fou. Il a traversé beaucoup de choses dans sa vie et il n'a pas toujours fait les bons choix mais il en a appris et ça l'a rendu vraiment  compétent dans tout ce qu'il fait. Malgré son allure, j'oserai jurer que Travis est un gars assez sensible lorsqu'il s'agit des filles, de l'amour, de ces choses la. Il se camoufle sous le fait qu'il les appelle toutes des hoes  et je crois qu'il force trop les choses. Il hook up avec n'importe qui. Par hook up, ce n'est pas compliqué a deviner. Je n'oserai pas juger car je me dis toujours "A chacun sa vie et son parcours". Il a six ans de plus que moi et il est loin d'être immature mais avec les filles, il se prend pour un gamin qui collectionne des jouets et c'est pourquoi il ne tombe que sur des filles sans valeurs. Il pense que c'est avec son argent qu'il arrivera a trouver la perle rare. Je ne suis pas bien placé pour parler car je suis célibataire mais je crois qu'entre me faufiler entre les jambes de quinze demoiselles, je préfère lire ou faire de la musique. Bon, j’exagère, je me crosse souvent. C'est important. Je ne veux absolument pas paraître pour la vierge Marie version masculine mais  pour l'instant, je suis trop occupé et ces choses ne m’intéressent pas. J'ai toujours préféré la fantaisie aux sites pornographiques. Malheureusement, je n'ai personne a qui penser lorsque je beat mon meat alors je n'ai pas trop le choix d'aller sur les meilleurs endroits du web, shoutout a Brazzers . 

Juste avant de sortir, Travis me propose de fumer un backwood avec lui. Pourquoi pas ! Nous nous posons sur le balcon et parlons de tout et de rien. Peu après , je pars en direction de la rue Saint-Laurent. Comme  j'habite près du métro Sherbrooke, je ne prends pas la voiture. J'adore marcher avec du beat qui joue loud dans les oreilles. En ce moment je me retrouve dans u n mood  qui me donne envie d’écouter du trap. Il faut que je précise que j'écoute de tout. Absolument tout ! J'ai quelques préférences mais tout dépend de mon humeur et c'est tout a fait normal. J'ai besoin de m'acheter un nouveau tourne-disque ainsi que quelques vêtements. Je suis sûr que je vais finir par dépenser plus d'argent que je ne le devrais, c'est inévitable ! 

Je passe plus d'une heure dans ce magasin ou ils vendent des matériaux de musique. Je ne peux m'empêcher de toucher a tout ce que je vois. Chaque fois que je viens ici, tout me plait, tout me fascine et mes mains se baladent autant que mes yeux. Je ne dois absolument  pas rester ici plus longtemps que cela car je vais finir parme persuader que j'ai besoin de plus qu'un tourne-disque ! Je demande des conseils au vendeur et observe attentivement celui qui attire le plus mon attention.  Le vendeur m'a même laissé l'essayer. Il n'est pas près d’être le moins dispendieux mais je préféré acheter quelque chose dont la qualité est favorable. Apres avoir payé, je sors et continue a longer la rue jusqu’à ce que je trouve un magasin qui m’intéresse. Finalement, je finis par simplement ne choisir qu'une paire de jeans noir. Je commence a avoir un petit creux , probablement dû au fait que Travis m'ait fait fumer.  Je décide alors de m'arrêter quelque part pour manger, vite fait ! 

Je ressors, le ventre plein et décide d'aller a la S.A.Q car j'ai envie de boire un peu. Bon, sans blague... j'ai envie de me saouler ! Je choisis une bouteille de Mouton Cadet. Je ne comprends pas les gens qui n'ont pas de faible pour les vins de Bordeaux, c'est délicieux ! Puis évidemment, il me faut ma petite consommation de Whisky. "Il me faut", j'ai l'air d'un alcoolique en disant cela...

Je me promenne encore un peu, histoire de profiter du beau temps puis je marche en direction de chez moi. En continuant, sur le chemin, je me rends compte qu'un demoiselle a fait tomber son portefeuille. Je le ramasse et me mets a l’appeler mais hélas, celle-ci n'entend absolument rien a cause des écouteurs dans ses oreilles. J'ouvre le portefeuille et constate qu'il y a au moins quatre-vingt dollars a l’intérieur. Est-ce que je garde cet argent ? Ce serait malhonnête ! En même temps... c’était son devoir de faire attention a ses affaires, pas vrai ? Je regarde dans les pochettes et ses cartes y sont. La photo sur sa carte d'assurance maladie est floue mais son nom me dit quelque chose. Elle s'appelle Destiny Deville...Devil. Bon, il faut vraiment que j'arrête de rigoler avec les noms ! D'autant plus que Destiny, ca me dit quelque chose. Je sors mon téléphone de ma poche et recherche son nom sur Facebook. Peu de temps après, je réussis a trouver son profil. Je clique sur sa photo et me met a swipe pour voir le reste. Mais oui ! C'est elle, l'amie de mon ancienne voisine Kelly. Je la croisais de temps en temps. Elle a bien changé depuis ! Elle est toujours aussi jolie. Je n'y accordait aucune importance particulière a l’époque. Ni a l'instant même d'ailleurs. Ce n'est qu'un fait.

 

En fin de compte, je crois que si j'avais été a sa place, j'aurai aimé qu'on fasse preuve d'honnêteté en me remettant mes affaires telles qu'elles l'étaient lors de leur perte. Je suis un bon gars. Un bon gars qui fait de mauvaises choses parfois mais un bon gars malgré tout ! Aussitôt arrivé chez moi, je décide de contacter Destiny afin qu'elle puisse récupérer son porte-feuille. 

 

Conversation Chat:

-Hey Salut ! Tu as de la chance, je marchais around  le Plateau et j'ai trouvé ton portefeuille. Si tu veux , on peut se meet quelque part pour que je puisse te le redonner.

-OMG , merci infiniment c'est vraiment apprécié ! Je l'ai cherché partout en plus ! Ou veux-tu qu'on se rejoigne ? 

-C'est comme tu veux ! Je n'habite pas loin du Plateau. Tu vis dans quel coin toi ?

-C'est perf ! Je vis pas loin non plus. 

-Ca tombe bien alors ! 

-Hey ! T'es pas le gars qui vivait près de chez Kelly ??

-Haha ouais , c'est moi. 

-LMAO, c'est trop weird !

 

Elle a du stalker mon profil  et mes photos pour me reconnaître car ma photo de profil actuelle est un meme. Anyways, finalement, elle m'a proposé qu'on se rejoigne dans un parc. Ca m'arrange ! 

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