La Une du lac

 

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VIA

Factice femme

Pêchés

Enjoie

Pelures

D’art

Sylvia

Ode à une Iris (anonyme)

L’sècxe

Pagao

Belle

Sur l’A8 du 83 au 156

Concert d’aube

Retour de Pâques

Du métro

Le goût de si près

Parfois tout très rapidement

Wissan

 

 

 

 

Factice femme

Il s’est servi d’une autre aile

Comme je me sers d’une autre plume


Pêchés

Un rien à terre

Peut-être amer

De tout perdre

Tant que dure

Excitation et

Que soit mûre

Tendre pêcher

Au goût si sûr

Pêches d’hiver

Et jeux d’automne

À jamais purs


Enjoie

Sachons se souvenir

Des moments instantanés

Bêtises, sagesse, moqueries, rires

Ce qui nous fait chantonner

Chantonner, avec appétit manger

Apercevoir mélodieusement

Transmuer le rythme des flots éloignés

Et l’agilité des poissons en chants


Vivre aux rythmes instinctifs

Que dénonce les pudeurs

Partager un sentiment vif

Reste le ciment du coeur



Pelures

Que le matériel d’une beauté

Telle une digue face à la mer

Déchaînée ou apaisée

S’évanouisse, s’effondre à terre…


Pourquoi la beauté d’une lionne

Serait ce la férocité qui embellit

Ou la femme qui se donne

Sans contraintes dans un lit


D’art

Sous un ciel si bas

Contre la pesanteur

Je suis, je me bat

Pour mon honneur


Des yeux enflammés se disputent l’aurore

De la coquille, on s’éjecte, on sort


Sylvia

Sais-tu ce qu’est le sifflet d’Hermès

Vibration de sensibilité qui me touche

Dont tu modules les envoûtements

Et émets fièrement de ta bouche

Puis, grandiose, tu retourne dans les "S"

Moi, je respire non sans saignements


Si tu es l’Abbesse de Castro

Je ne partirai plus jamais

De l’escalier en haut

Dans mes rêves tu te tenais


Le temps des cerises est loin

Et tu m’es apparue

Comme le Christ aux chrétiens

Je ne t’ai pas cru

Un frisson se transforma

Un jour d’automne-hiver

Et mon cœur se hanta

D’une fille sanguinaire

Accostée peut-être

Voulait elle être


Plus mes yeux s’éteignaient

Comme l’Escalator Alma

Plus je la voyais

Cette fleur fuchsia


Puisse t-elle me sentir

Comme on sent le jasmin

Ou la rose le matin

Qui enfin peut s’épanouir


Son corps est un bateau qui a bravé tous les temps

Deux fines jambes comme tiges d’amour

Préparent le spectacle de la floraison

Cette fille dont le mutisme est déclamant

Et moi sûride, aveugle et sourd

Désire alimenter ce brasier: ma passion


Depuis quelques ères

Je me sent Sphex

Me colle la misère

Et tombent les Kleenex


Puis elle est repartie

Dans ces métros chargés

De foetus blanchis

Mon cœur s’est arrêté.


Ode à une Iris (anonyme)

Ah! Fallait il que je vous visse

Fallait il que vous me plussiez

Qu’ingénument je (ne) vous le disse

Que fièrement vous vous tussiez.


Ce qui me cale me calme…


L’ sècxe

Contraction de l’ennui

L’ivresse perfide

Des altérés d’infinis

Est l’indélébile acide

Qui termine la détresse

l’insouciance, la paresse

Le désespoir de la chair

La dévotion d’une mère

Pagao

Pâques à New York ou à Dubrovnik

Partout où les têtes carillonnent

Se mêlent des embruns oniriques

Et des lois de la Pampelonne


Unsamdirectionestpassésansmevoir

Ellucidépassantlavitesspoirnu

Ilfauderoseraidevanlefersavoir

Soularbrisonarmistisanu


Belle

I cry I pray Mon dieu

Lonesome, clown et some

Ou la vie d’un crabe

Venus à marée basse

Eh you, only

UToo

S'il pleut des

Yeux de ciel azuré

La Vie Ici Almeria


Sur l’A8 du 83 au 156

Entre les champs de Colza et d’Orangers

Le bitume blanc-gris est épicé

De ces spermatozoïdes profilés

Pour le retour ou le départ féconder


Au loin les granges et les carrières

Les piscines vides, les branches électriques

Les plantations, senteurs de cannebières

Et les secousses sismiques mais cycliques


Concert d’aube

En dessous des parfums provençaux

Un criquet se tait, un coq chante

Le mistral prend la plage d’assaut

Et le soleil jaillit de la tangente


Suit le vent, rejoins moi

Dans quelques jours arrive Mai

Tu prendras la route du Muy

Et l’on sera tous deux au mieux



L’orage de rage s’engage

Sur la plage puis nage

Et à l’ étage un sage

Marge ces pages


Retour de Pâques

Une Étoile se distingue à nouveau

Une coccinelle sur un goémon

Un brasier se jette à l’eau

S’enflamme pour une algue saumon


Du métro

Bruxelles, jardin sculpté de pierres, de vitraux

Où coulent des gouttières anguleuses

Et cascadent l’émail des précieux astraux

Pour noyer et émouvoir les grues tarantuleuses


Le temps s’arrête à Bruxelles en Avril

Comme pour un rêve trop court

Je voudrais pacifier les neuf cent mille

Pierres de l’avenue se faisant la cour


Le soir surgissent les déambuleurs

Nostalgiques par des hasardeux défauts

Ils courent entre les pavés sans voir l’heure

Le lendemain est punition ou cadeau


Reflétait dans mon lac paisible

Le ciel en brouillard

D'une couleur grise et Rose

La couleur de la ville


Le goût de si près

Siffler, siffler, humer l’antre profonde

Cueillir ces fleurs, les siroter

Comme une narcisse se boit par le nez

Laissez moi caresser ces vertes ondes


Parfois tout très rapidement

Coca Cola deux fois déjà

C’est le bleu jaune vert

Le cylindre carré se bougea

Buta le bleu de Prévert


Entre le bleu et le rose

Je me jette, sûr, à l’étang

Là où ma lacustre prose

Déteint les accords de mes rimes

Rien ne m’inspire plus

Qu’un mot rare et cher

Que déambuler aux Puces

Qu’ignorer le bout des mers


Depuis des siècles on s’évertue à se souvenir

Des révolutions, des grandes robes, des pierres

Alors que ce qui nous retient est ce qui attire

Une fille arc-en-ciel plutôt qu’un cimetière


Je part, sous le vent, la mer de sable

Je serai un oiseau souffrant et poli

Retombée d’ivresse des bons vins de table

Le soir, fier, se réchauffe au coeur mon lit


Fraise, pluie

Flipper, 5ème bille

Milk-shake, Saddam

Photo, Madame


Wissan

La tempête fut désolée de son sommeil prolongé

Locaux, touristes, rêveurs, campeurs invétérés

Quel douloureux bric à brac de gens immolés

Un bref ravage et j’aurais put rire et goûter


Halte là, hordes paillardes

Ces chevaux au cou tressé

Que ces crémeuses tardent

D’espérer leur congé payé


Cousines du Luxembourg

Dans le sulfureux appartement de la côte

Ils se concertent, discutent et s’énervent

Je vois cette famille, je ne suis leur hôte

Sur le sable, nous, bambins, avec verve

Courions, nagions dans cette eau salée

Vers une proche et modeste île

Qu’un Micromégasse put avaler

Nous, à la recherche de coquilles

Moravagine ou ce crabe l’auraient tué


Antan

Un passage à niveau

Sous la voûte étoilée

Pleure ses trains voilés

D’un blanc vapeur d’eau


Une vision trouble mais inoubliable

Me rappelle la croix de mon Destin

Tu te tiens voluptueusement à la noble

Rampe fuyante sous tes pas de satin


Lente Chaussée

Lors de notre longue quête du beau

Diverses représentations nous heurtons

La joie souvent revête une artificielle peau

Sur la tristesse se tromper nous ne pouvons


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BLOODY A

BLOODY A

Anamalie

Lever de soleil

Autre doux feu

From Syd

Qui es-tu des Caraïbes

Ozone 54

Purity of Joy

Pink turns blues

 

Anamalie

Mon mal intérieur me consume

Mes yeux errent ouverts la journée

Et inondent mes rêves hantés

De larmes les nuits de lune


Peut-être à jamais partiras-tu

Et moi, en adulte, j’encaisserai

En enfant, je pleurerai

En amoureux faut-il que je me tue!


Tu es éternelle, je ne suis que Sphex

Danger, je me retourne dans les rosaires

Respirer la chaleur de ton annexe

Et m’évader avec elle sur les airs


Je me souvient

Je me contient

De presque trente lunes

Je pris une plume


Quel suave plaisir

D’être une proie

Un tant de mal

Un oeil fourvoie

Et l’on détale

Sans se saisir


Prise, tu m’attires

En une seconde

Ainsi je me tire

A 220 km/s


Lever de soleil

Depuis qu’un chant d’oiseau

Au printemps ondula

Mes rêves embrasseurs du La

D’une fenêtre s’émeut un Scherzo

Un sifflement et une fleur

Se marient et enfantent

Un soupçon de bonheur

Qui rend la vie galante


Que finisse cette nuit, Que je puisse revoir

Ton ombre sur les pavés encore humides


Ciel écarlate, nuages transcendants

Je mine de rencontrer l’orage

Il y a du soleil partout et dedans

Reflète toujours ton image


Un instant ne peut s’oublier

Lorsque deux bateaux voguent

Et par leur bord ils sont liés

Quoi qu’empêchent les orages



Autre doux feu

Si délicieuses étaient ses lèvres

Si envoûtants ses yeux de cristal

La musique dans le blanc mousseux

De la vague et la précieuse boisson

Arrondissant les angles de la nuit


Répondante qu’elle fut

Je ne puis me tarir

De l’image exhaussée et

La chérir du coin de l’oeil

Des doutes me traversèrent

Le passage de l’express de 02h02

Sous la voûte étoilée d’un trop plein de lumière


Le rêve de mon Arizona

Continue ce rêve s’il dort

S’il est réveillé

Ne plus jamais s’endormir


Tu te ravitailles de ce faiseur de sceau

Auquel s’alimente de bonne foi et de faim

Alors demande toi ce que ce perniceau

Se signifie pour attraper ta main


Les cavités du train

Le coin de la bouche en caresse

Les yeux de cire

Un parfum résonnant

L’appel du cornet si Dandy

Elle m’attendait


La nature vit

La nature veut

La nature tue

La nature crée


Les blâmes se réjouissent

Des adéquations

D’un prélude de fin

Et les rieuses frémissent

Des partitions de Goffin


Lourds ladres homélies

Je te repousse, te contracte

Aussitôt peut Amélie

Discourir sans les actes

Flots incertains, conjuguez-vous

Attendrissez les berges de coton

La pente est avec vous et

Les regards ne suivent que le ton


Fiévreuse saison de déclins

Trois êtres chers courent sur les toits

De nos forêts de saules et de pins

Il ne me reste plus que toi


Voudrais-tu me saouler de ton essence

Au lieu que dans un bar je finisse

Dans le fond d’un verre en Provence

Neni! Je préfère les couloirs de Lys


En attente des frondaisons jaunes

Embaume ce chemin de tes cheveux d’aulne

J’irai me recueillir dans le bois de Halle

Nous immortaliser dans quelque Chagall


Entre conifères et sapins de Scandinavie

Il n’y a qu’un rapport d’escompté

Quelle force nous présente une telle vie

Le vent aidant les feuilles à tomber

Je ne puis m’évader au travers des feuillus

La brume hantante surgit et soudain

Une blanche rose en soie se survient

Une seconde, une heure ou une nuit

Dans une gare à minuit

Je t’attends. Le train s’arrête

La vapeur s’échappe. Sans suie

Une marche. Tu es prête

Dans quels bras vas-tu vaciller ?

Le monde gronde, le train s’échauffe

Larmes et feux conjuguent une strophe

Dans mes yeux, sur moi tu t’es élancée


La rencontrer avec les yeux

Est comme sentir la rosée

Caresser les fruits des cieux

Voler en pudique légèreté


From Syd

Leant out your window, Golden hair

I heard you singing in the midnight air

Watching the thaï dogs on the floor

My book is closed I read no more


Qui es-tu des Caraïbes

Me diras-tu si tu me crois

Amie, ton inspiration sous le palmiers

S’est noyée dans le bleu roi

D’un ciel qui te caresse le nez


Ozone 54

En essayant de s’imaginer quel prêtre

Se perd et tournoie dans le fond de l’étang

Le vivier jette une braise sur ses lèvres

Se prend d’émotion, se côtoie, hume et attend


Purity of Joy

Terrified and vibrant

My Queen is outside

She is walking on a dusty ground

Where I saw a kind of Ghost

She came from upstair

In the limelight

What kind of purity can I found

To feel higher than the ground

Hanging in

Purity of sadness?

Purity of madness?

Purity of what else?


Night after night

Under the loyal sun

And vesperal fragrances

Purity of the white

Purity of the black

Of every colors of nature

But I prefer the

Purity of Joy

And wherever you live

Live changes the I

In O oh oh oh love

Purity of love


Pink turns blues

Keep on being stronger

And being alive


What does it mean

“I gotta go”


20 years old

Ho the lie


She has melt

Like a sugar

In the warm

Taste of life


Fuzzier than smoke

When they smoke

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SI DEUX MONDES S'EMBRASSAIENT

 

Cédès

Tout est

Petit spleen provençal

Nasty

Tonight

Une Princesse

Dallas Palace

Au balcon

Les Chats de Sable

La Perla

7 Novembre

Wasser Pie und Thibarine

Ivre dérive

Peu de vertu nuit

MeZcal

Musi-sienne

Média-Sousse

Terre mère

Salut Cygne

Soufre

Amour

Dubaï snow Angel

Prié

Ananas

Train

CF

Écoute

Les yeux

Du rêve de

Ivre

Gel de sable

Écorce d'écorché

Vice du versa

Cendre et Art

Belgogo

Violette hollandaises

Los hombres

Presque toutes

Ame Light

Amanu

 

 

 

Cédès

La grâce et la beauté

Compose votre parfum

Pour le Zéphyr envoûter

Avec ce sourire latin


Tout est

Calme et violent

Pudique et sexuel

Triste et amusant

Simple et complexe


Tant que l’oeil d’une caméra endoscope

Sera celle d’un fantôme cyclope.


Petit spleen provençal

Ainsi d’après la raison des mères, je ne te connais guère

Mais déjà pour ton sourire ensoleillé et tes yeux d’azur

Je traverserai les déserts de feu et les océans en colère

Sous la voûte étoilée, un baiser je t’apporterai. Sois sûre.


Nasty

Ah Nastassja. Grâce à Vous

Vos cristaux d’Ondine reflètent le soir

Pour que la Perse se mette à genou

Sous vos vestaliennes ondes de soie

Moi, concentré dans une gerbe d’espoir

Vous dessinerai un poème sucré de joie


Tonight

Deux soirées, deux nuits

Des nymphes surprises

M’ont soufflé de l’ennui

Douces Perlefine et Promise


Une Princesse

Une princesse est partie

Le soleil de Brescia rejoindre

Le train qui l’y amena

Écrasa toute sa route mon coeur


Dans la chaleur vespérale

Je pense à toi et je respire

Le zéphyr qui de tous tes parfums

M’ennîvre


Cette inspiration est un brasier

Sans cesse ranimé et dont

Le rayonnement réchauffe mon sein

Ta pensée est un diamant rose

Qui purifie mon regard

Sans doute ton souvenir de moi

S’érode dans quelques rues de ton passé

Mon coeur se pince mais mon ventre le console

Ma vie continue sans que tu t’en mêlera peut-être


Dallas Palace

L’argent, les tourbillons de plastic, la modernité

Rappelle au “bâlir” de la médaille les côtés

Et devant JR la mère d’Hakim ne sait

Si ses bras sont lisses ou entaillés


Au balcon

À l’heure où le soleil retrouve l’ouest du Palace

De mon balcon parfois je hume les fruits du citronnier

Comme les bouteilles de verre, les dattes se ramassent

Pour colorer de saveur les arc-en-ciel de Bougainvilliers


Les Chats de Sable

Le bord des chemins tracés pour les grenouilles de touristes

De chats de sable languissants et amers sont ornés

Telle que sera la nuit ceinte par d’envoûtants flûtistes

Qui eux seuls compatissent à ces créatures dans l’ombre mutilés


La Perla

Telle une émeraude d’or façonnée de surréalisme

Par magie des chroniques italiennes tu semblais t’évader

Et moi, des mers de rêve et de réel je traversais l’isthme

En ne sachant avec quelle eau ma cardite pourrait s'apaiser


Je choisi par une naïve incurie le sable de la langue de terre

Sous l’incompréhensible prétexte de complaisante conjugaison

Alors que la nourriture du poète est l'embruns des mers

Je larmoyais dans les dernières bulles de Chicha de cette basse saison


Pourtant le soleil émerveillé par tes longs cheveux d’or

Invita son frère le vent à diffuser un zéphir de tes parfums

Que l’on pourra sous tous les cieux respirer comme preuve du trésor

Aussi loin soit-il, la chasse des pires pirates s’ouvrira à jeun


7 Novembre

Le fond du puit

Festina lente

Où la lumière jaillit

Festina lente

Héliotrope ou ambroisie

Festina lente

Suave nubilité de la nuit


Wasser Pie und Thibarine

Was hass du noch, chef des margoulins

Sert nous encor de la liqueur berbère

En orbe de la fontaine du feu et mielleux thym

Et l’on flageolera la gorge asséchée dans des rêves de Cerbères


Ivre dérive

Vive excitation pour la duègne sévère

Ou le robinet de la ceignante baignoire

Quand cette nue vestale se laisse voir

Les gouttes caressant ses ondes trémières


Peu de vertu nuit

Les céladons chagrinés par quelque voluptueuse féline

Iront parfois se consoler sous les truismes de donzelles

Ou entre les homélies naïves de fausses malignes

Mais seulement, ils revivront grâce aux vulnéraires demoiselles


MeZcal

Oh calme

Tu me résonnes

Comme sur

Une phrase de la Joconde

Le Lys te surplombes

Lorsque le geai soufflant

Me trompe par la porte

Nous l’acclame

Du parfum tu me rejoins

Et m’endorphine

Tes joues ne jouent

Que silence et trompette

Tes lèvres

Sous la lumière sont

Des jets d’apropriété d’Amour

Et tant soit peu

D’Amour

Les yeux d’une colombe

Me parviennent

Par le fil

D’un téléphone aveugle

Et d’un voici l’image

Que détient le parfum,

Les fragrances des frondaisons

D’un clair obscur car

Il est un chemin

Coloré d’un parfum

Qui sème dans mes instincts

Un ou des frissons d’aventures


Musi-sienne

Je lirai dans tes yeux ce que la via de mieux

Quand tu regardes cet horizon, la nature a raison

Elle sait pourquoi tu provoques les émotions

Car elle t'enfanta des plus beaux sentiments


Média-Sousse

Fille du Bougainviller, ton parfum lustral

Embaumait l'air de la mer un matin vernal

Ton silence telle une caresse dans le cou

Se perdit dans un dieséleux clabaudage de loups


Si j'avais goûté tes lèvres opiacée

Leur suavité ambrosiaque m'aurait parue

Plus voluptueuse que toute nubile princesse

Plus sensuelle qu'un baiser d'une chaste fiancée

Plus forte que l'Amour du fou et de la dryade nue

Comme le soleil j'y crois tant que ne cesse ma certitude


Terre mère

Les escalators sont en grève

Mais la terre nimbée sourit

De se savoir devenir mère

Et sève d'une amoureuse jonquille


Salut Cygne

La terre vomit ses ordures

Un Cygne peint mon jardin

De noires et blanches fioritures

Et le Ciel noie l'angélique Ondin


Soufre

Tes cheveux couvrent tes épaules parfumées de sensualité

Et caressent ta chaste chair comme une fragrance de Rose

Évanoui dans un rêve où je planais dans tes ondes de suavité

Je me suis réveillé et résonnait encore dans mon sein : ose!


Jeune muse, je te retrouve dans les chroniques de Bayle

Où la passion et la patience forment le cocktail de ta force

Tout comme le Soleil et la pluie donnent aux fleurs leurs ailes

La nature t'a faite Rose, moi Olivier et ton Zéphir envoûte mon écorce


Mes racines traverseront la mer, l'Italie et la France

Se mêleront aux tiennes dans cette terrestre souffrance

La nuit s'ouvrira en sensuelle danseuse et jusqu'au nubile jour

Où un printemps s'improvisera parrain des doux fruits de notre Amour


Je voudrais être une mélodie suave transformée en frisson

Un vespéral Zéphir de juin qui te rende amoureuse

Ou encore un rêve de ta couleur et de ton parfum préférés

Pour que tu te réveilles les yeux dans les ondes nuageuses


J'aimerais te suivre comme pour te susurrer à l'oreille

Que j'avais voulu pour toi t'embrasser un poème d'amour

Ou pour simplement respirer ta volupté de toujours

Car près de toi, même en rêve, mon coeur s'émerveille

Couché sur l'herbe une nuit étoilée

Caressé par la brise venue des bois

Je hume tes longs cheveux onduler sur moi

Et les mots me disparaissent, je ne sait plus parler


Lors du réveil tu étais encore en mon sein

Toute la journée reflétera une lumière lustrale

Dont le rayonnement réchauffera mon coeur hivernal

Tel un Soleil du printemps caressant un oiseau par la rosée ceint


Amour

Maman, debout, est belle et toujours

Car son amour est beau et ses doux yeux

Vois-tu toi que depuis mon premier jour

Ma vue ne me propose que du rose et du bleu


Elle est une Rose dans un ciel bleu


Dubaï snow Angel

Les pierres chaudes

Ornent la route

Ubiquité d'Angélique

Illuminantes puisque

Sous la voûte

Elle est mille pierres chaudes


Prié

Notre père qui êtes dans les cieux

Que vos rayons d'or nous parviennent

Pour éclairer et réfléchir dans nos yeux

Les merveilles nées des aurores terriennes


Ananas

Si elle s'approchait de moi

Me rançonnait dans ses bras

L'on partagerait ce verger

Où il ne manque rien

Sur moi sous ces pinçons

Amoureusement délier les noeuds

Qui lient les passions de nos paumes

Au beau milieu des vertes vallées

Combien sommes nous à porter

Les langues qui relient les oesophages

Et, carnassiers, nous dévorons la vie

Les vies au lit ces derniers jours

Deux trois gouttes de pluie

Baignent dans le rose drap

Tourbillonnant de baisers

Sans bâillonner les mers coupables

Sur un reste de colchique

Un petit gars de poser son nez

Lorsque le parfum d'ici se ventile

En apportant des poussières d'éclats


Des plumules de vierges tournoyaient dans le ciel

Et invitaient les électrodes d'azur à déployer leur souffle

Pour caresser d'orgie les doigts osés de doux cachemire

Sous le double effet éthylique d'un Virgin mary


Elle lui envoyait un fax d'Amour par erreur

Alors que, glacée, une jonquille de soie glissait de ses seins


Le dos d'une nymphe s'évanouissait dans le feu de la Grèce

À chaque fois que la lune pleine d'alcool se dénudait


Une mandarine osa d'un zeste se fracasser à terre

Jalouse d'un baiser que la vague offrit au crabe

S'endormit avec les phares d'une voiture de l'espace

Et fut alors le témoin aveugle de lèvres voluptueusement soumises


Nastassja, plume blanche par son ombre caressante

Se promène de fleur en fleur poussée agilement

Par l'haleine du Zéphyr dont les ondes sifflantes

Viennent vibrer les lèvres de cet aveugle aimant


Train

Pauvre petit rêveur désappointé

Le doux parfum ne reviendra pas

Dans le prochain Zéphir de 18h

Mais dans le prochain aquilon


CF

Virtuel malaise autour des chants de Noël

Où ses fioritures cachent un souterrain fiel

La pitié passe après les gommeux achats

Pour recavaler comme après avoir écraser un chat


Écoute

Écoute bien


Les yeux

Garde les yeux ouverts pour t'endormir

Mais endors-toi pour fermer ces yeux bleus

Chargés de couleurs fauves, de coeurs transpercés

Et écoutes les vertes vallées et ces étoiles rouges


Du rêve de

Je te rêve

Je rêve de quelqu'un d'autre

Moitié ange moitié femme mais

Je te rêve


Ivre

Le bateau attendait dans la rue

Que le brouillard envahisse la nuit

Pour que plein d'insomnie

Il puisse rejoindre le port


Gel de sable

La glace du pôle Nord

Ne refroidira mon coeur brûlant

Qui transforme mes nuits en rêve

Et mes jours en espoir


La piste du désert commence là

Où s'arrête la route en macadam


Écorce d'écorché

Naviguer dans les années de bile

Et souffrir des mutismes de doux yeux

N'empêcheront le Zéphir de l'étincelante île

D'opiacer les rêves de ce poète silencieux


Vice du versa

Prendre la fille du bon côté

Le côté où respire la vie


Cendre et Art

Voltaire se révolte

Blaise en est aise


Belgogo

Moules confites

De molles idoles

Sur crétoises frites

De barquettes saoules


Sourire onirique

Sera lustre magique

Brillant dans le soir

Au bar au bar


Un pyjama sort d'une mesure de clé de Sol

Ou dans d'autres chants la porte des champs

Nourrit l'ordre des marches de bois et de cuivre

Symphonie désaccord tel la cire d'une feu bougie

Quitte cette chambre si ton sommeil s'émaille

Dans un nids d'abeille d'une aciérie de fiel


La jungle des sinécures

D'où sort cette génération ?

De pales d'hélicoptère

Pâlement à l'envers


La vague parfois passe sur mon corps

Je la vois en parfum censé m'encenser

Cette loi de la nature que je préfère

S'est développée comme les cités


Sur la face nocturne d'une lune aux Bahamas

Dans la cale d'un cargo plein de pesants spleens

Il s'agissait d'une voûte étoilée en mer agitée

Un oiseau perdu bientôt sur moi se posa


Violette hollandaises

Les arbres de Hertogenbosch sont dépouillés

Par le froid hiver, porte du printemps

Dans la grange un parfum muscé plane

Dont se souviendra le petit fermier blond


Les plants d'arbustes aveugles porteront leurs fruits

À côté des sages chênes assoiffés de Perdrix


Sous la conduite des ormes clonés

Nous cherchions Utrecht l'intermédiaire


Le ciel étoilé veillant sur nous de ses étincelantes âmes

Comme ces toits verts réchauffent les chambres rouges


Le patineur à glace traverse ce plat pays

Sur les vaisseaux gelés tel un Thésée

Jouissant de l'impossible hémorragie

Et surtout de l'éphémère aire d'élans


Los hombres

Le sein d'une beauté du Nord

Se réchauffa tous les soirs

Dans l'ombre du Litros bar

Où elle buvait son désespoir


Estas trista ? me dit-elle.


Si, el sol ne brille pas


Presque toutes

J'aime le chat parce qu'il est un chat

J'aime la fourmi parce que c'est une fourmi

J'aime la pierre parce que c'est une pierre

J'aime le fou parce qu'il est fou

J'aime le soleil parce qu'il me fait aimer

Aimer la pluie, aimer les fleurs, aimer le bon vin,

Aimer une ville la nuit

Aimer l'aube lorsqu'un rayon de soleil vient caresser une femme dans ses draps envoûtés de son doux parfum

J'aime Dieu parce qu'il n'"existe" pas

Alors, Astre céleste, avant que tu ne t'éteigne et que l'on disparaisse…

Merci d'être passé


Ame Light

Comme si

Je n'existais pas

Perdu dans le parfum qui rend fou

Claudia et sa dame

De compagnie

Se sont laissé embrassées


Amanu

Beaucoup ont pleuré

Car beaucoup t'appréciaient

Mais peut-être que

Peu t'ont compris


A Manu l'Artiste

Ces larmes écrites.

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